Le Mot Ment du 22 février 2020

Ce samedi, quelques œuvres personnelles mises en voix, le roman « La Bascule » de Frédéric Bach, le recueil en construction de René Ralf. Mais comme toujours, d’autres voix aussi. Celle venue d’un autre temps, du XVIIe siècle en l’occurrence, avec « Le paresseux » de Saint-Amant, cher à Alexandre Paillard et celles venues d’outre-tombe et qui pourtant résonnent toujours en nos oreilles charmées : Leonard Cohen et son « Livre du désir » (« Book of longing », 2006) et un poème de Bukowski lu en VO. Et comme nous ne renions pas un peu de provocation et de politiquement incorrect, Frédéric nous a présenté sa dernière trouvaille : le deuxième numéro de « Mépris » (la revue qui n’a strictement rien à vendre, ou à louer), revue éphémère du début des années 70. À quoi s’est ajouté un petit débat sur la poésie engagée suite à la lecture du poème « Vingt ans après » d’Aragon et le dézingage en règle de Benjamin Péret dans son texte « Le déshonneur des poètes » en 1945 (« Les ennemis de la poésie ont eu de tout temps l’obsession de la soumettre à leurs fins immédiates, de l’écraser sous leur dieu ou, maintenant, de l’enchaîner au ban de la nouvelle divinité brune ou « rouge » – rouge-brun de sang séché – plus sanglante encore que l’ancienne. »). La bonne routine quoi !

%d blogueurs aiment cette page :