Le Mot Ment du 2 mai 2020

Le confimotment tient la baraque. Comme chaque samedi, une bonne poignée de passionnés ont piqué une tête dans leur écran pour lire vers et proses. Les ateliers de Laura Vazquez furent encore à l’honneur avec Sophie qui nous plongea dans une valse ehpadtante, René-Ralf qui généra un flux de conscience mi-éveillé mi-sommeillé et Michel qui fit courir un marathonien sur les nuages avant de nous lire « Poussière » de Carlo Bordini. On a échangé autour de gens qui parlent tout seul avec Frédéric, qui a lu des extraits de « La Bascule » et de son road-trip en cours. Jacqueline nous a évoqué trois textes qui l’accompagnent au quotidien, mais aussi « Remonter la Marne » de J.P. Kauffmann et nous a chanté Neruda. Alex S. nous a quant à lui écrit sa petite douleur au supermarché (entre poésie et liste de cours : où est le mal ?). Philippe nous a partagé Baudelaire et Anne Queffélec, tandis qu’Aly faisait de même avec « Le dieu des petits riens » d’A. Roy. Claire-Marie a tissé des mots sur le dessin apocalyptique de sa fille puis nous a raconté l’ambiance à Labaroche tandis qu’Alex P. nous a rappelé celle de la rue des Grandes Arcades à une époque post-attentat mais grouillante de vie. Enfin Nadège a convoqué « Tartarin de Tarascon » pour ironiser sur le fossé culturel entre les Alsaciens et les « gens du Sud ». De quoi tenir jusqu’à samedi prochain !