Samedi 17h. Temps orageux mais sans précipitation. Moment idéal pour un Mot Ment en terrasse. Entre bières et cocktails, entre vers griffonnés et livres cornés aux pages à lire : « Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas » d’Imre Kertész par Véronique, « Les monologues du vagin » d’Eve Ensler par Murielle, « Un jour on n’a jamais rien vu » de Simon Allineau par Michel. De son côté, René-Ralf a lu trois poèmes d’Aurélien Delabre paru dans le 7ème de « REVU, la revue de poésie snob et élitiste ». Les noms de Fante et Pelot ont aussi fusé. Alex P. a poursuivit la lecture de sa liasse (enfin reliée !) entamée jeudi au Divanoo. Fred s’est fendu de deux textes humoristiques entre somnambulisme, psychanalyse et débuts à la fac’. David a dégainé son cahier pour nous lire « chemise bleue », Apolline « la création » et Murielle sa « lettre à Bertrand Cantat ». Puis on est passé de l’émotion, avec une promenade d’Alex S. en compagnie de son père, au rire, avec un facétieux poème sur le rapprochement banane/patate (tous deux doux sobriquets) par Michel.
